20 petits Rolivalois à l’école cette semaine !


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Tout au long de la semaine, l’école Coluche accueille les enfants des personnels mobilisés dans la gestion de la crise, dans le cadre d’un Service Minimum d’Accueil (SMA). Reportage.

Comme partout en France, les écoles de Val-de-Reuil ont fermé leurs portes vendredi dernier. Ainsi, cette semaine, l’instruction se fait à la maison pour la plupart des écoliers avant un départ anticipé en vacances, vendredi soir. En revanche, pour les enfants des personnels mobilisés quotidiennement dans la gestion de crise (personnels soignants, gendarmes, policiers, pompiers, enseignants, agents de la collectivité mobilisés pour l’accueil des enfants, etc.), les cours se poursuivent tout au long de la semaine au sein de l’école Coluche. Ici, un Service Minimum d’Accueil (SMA) a été mis en place par l’Éducation Nationale et la Ville pour les petits Rolivalois et leurs camarades du Vaudreuil.

Personnels enseignants et municipaux mobilisés

« L’accueil fonctionne comme d’habitude, comme une journée d’école classique, pour ces enfants qui ont été inscrits auprès de l’Inspection Académique via les directeurs d’écoles. Les enfants accueillis sont répartis par niveau de classe (maternelles, CP/CE1 et CE2/CM1/CM2) et encadrés par des enseignants volontaires », explique Gabriel Rojzman, responsable du service scolaire de la Ville. Sur les temps périscolaires, les agents municipaux du service jeunesse prennent le relais : que ce soit le matin entre 7h30 et 8h30, sur le temps de restauration ou après l’école de 15h20 à 18h30. Avec toujours la même préoccupation sanitaire : faire en sorte que les enfants ne se mélangent pas.  « Sur le temps scolaire et périscolaire, les enfants de chaque groupe restent ensemble toute la semaine mais ne côtoient pas les autres groupes ».

Une semaine pas tout fait comme les autres

Pour Anna, élève de CE1 à l’école Léon Blum, c’est une semaine pas comme les autres qui démarre. « On n’est pas les mêmes élèves, on ne travaille pas ensemble, c’est un peu dur », reconnaît cette jeune pousse rolivaloise, qui profite tout de même des temps de pause pour s’amuser avec les nouvelles copines de son groupe. A l’heure du midi, chaque groupe d’enfants est réparti dans une salle et un protocole sanitaire est mis en place pour assurer le respect des gestes barrières et la sécurité des enfants. « Les enfants sont deux, trois maximum par table et ne mangent pas en vis-à-vis », assure Gérard Delobeau, l’un des trois directeurs multi-sites de la Ville. « Entre chaque service, les salles sont aérées et désinfectées ».

Accompagner les enfants dans leurs devoirs

En classe, les enseignants mobilisés consultent les devoirs préparés en amont par les enseignants de chaque élève accueilli. « Chacun a son programme de travail, quand c’est possible nous les faisons travailler ensemble sur un thème commun et sinon je les accompagne de manière individualisée », précise Emmanuelle Vanpeene, enseignante à Louise Michel, qui comme ses collègues s’est proposée comme volontaire pour encadrer ces temps de classe. « C’est dans ma nature, pour moi c’est important de s’entraider. J’étais déjà volontaire l’an passé, lors du premier confinement, ça me semblait normal de continuer cette année ». Même constat pour Marie-Laure Thomas, enseignante de maternelle à l’école Les Dominos. « Ça me semble important dans la mesure ou lorsque nous sommes malades, nous sommes bien contents d’être soignés. Et pour que les parents puissent être au travail, il faut que les enfants soient à l’école ».

Des parents reconnaissants

A l’heure de la fin de classe, Johan Napaix, surveillant au centre de détention de Val-de-Reuil, vient récupérer son enfant. Et ne cache pas sa satisfaction concernant ce dispositif: « C’est une bonne chose car cela nous permet d’assurer nos services, et nos enfants peuvent continuer à aller à l’école, être avec leurs camarades ». Un avis partagé par l’ensemble des parents. « C’est une bonne chose sachant que l’on n’a pas le choix avec notre travail et que les autres moyens de garde ne sont pas disponibles », confie James Barber, infirmier au centre hospitalier de Vernon. Sa fille Norah, élève en CP à l’école Louise Michel, est, quant à elle, ravie de pouvoir continuer à fréquenter les bancs de l’école et de bénéficier des précieux enseignements dispensés par les instituteurs rolivalois mobilisés.

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