Pour le maintien des activités et de l’emploi sur le site d’Airbus Val-de-Reuil


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Le Conseil municipal exprime sa très vive inquiétude devant les menaces qui, depuis plusieurs mois, pèsent sur l’avenir des emplois et des activités du site d’Airbus à Val-de-Reuil

Rassemblement des salariés d'Airbus Val-de-Reuil devant la mairie jeudi 19 mars 2015 - Lecture de la motion votée en Conseil municipal  par Géraldine Deliencourt-Godefroy, en charge de l'emploi et des relations avec les entreprises et Jean-Jacques Coquelet 2ème adjoint en charge du contrôle des finances et de la modernisation de l'administration
Rassemblement des salariés d’Airbus Val-de-Reuil devant la mairie jeudi 19 mars 2015 – Lecture de la motion votée en Conseil municipal par Géraldine Deliencourt-Godefroy, en charge de l’emploi et des relations avec les entreprises et Jean-Jacques Coquelet 2ème adjoint en charge du contrôle des finances et de la modernisation de l’administration

Motion votée par le Conseil municipal du 18 mars 2015

Le Conseil municipal exprime sa très vive inquiétude devant les menaces qui, depuis plusieurs mois, pèsent sur l’avenir des emplois et des activités du site d’Airbus à Val-de-Reuil. Il exprime sa totale solidarité avec les salariés de cette entreprise, salariés qui sont souvent habitants de la commune.

Le silence qui entoure les négociations entamées par la société Airbus pour garantir l’avenir de cet établissement est anormal. En effet, en décembre 2013, la direction d’Airbus avait annoncé qu’elle renonçait à fermer le site de Val-de-Reuil, 35 ans après que Matra s’y soit implanté, en 1979, à grands renforts de subventions publiques. La promesse en avait été faite, après l’intervention du Maire de Val-de-Reuil, au directeur de l’agence des participations de l’Etat, David Azéma, et au Ministre de l’Industrie, Arnaud Montebourg, par le numéro 2 du consortium européen Marwan Lahoud. Peu après, Jean-Marc Nasr, dirigeant de la branche, confirmait qu’une solution de reprise était envisagée à la demande des pouvoirs publics. Il était clair qu’elle aurait un coût.

Quoi qu’il en soit, Val‑de‑Reuil ne devait pas faire partie du plan de sauvegarde pour l’emploi qui frappait 3500 salariés en Europe.

Pourtant, malgré cette promesse, depuis des mois, la rumeur que l’engagement ne serait pas tenu ne cesse de revenir sans que jamais les salariés ne parviennent à avoir des réponses fiables à leurs interrogations de la part des représentants de la direction.

Les salariés d’Airbus sont déjà venus en septembre 2014 devant le Conseil municipal exprimer leur crainte concernant l’avenir de l’établissement. Airbus semblait jouer la montre et espérer l’essoufflement des salariés, proposant aux uns une mutation à Toulouse, aux autres des mesures d’âge pour les diviser et les affaiblir.

Néanmoins, en décembre 2014, la direction d’Airbus, sous pression de l’ensemble des salariés et des élus, confirmait l’existence d’une négociation visant à accepter une offre sérieuse : celle de « Cordon Electronics ».

Dans ce contexte, la création, en mai dernier, d’un comité de suivi, qui s’est déjà tenu à 4 reprises sous la responsabilité de M. le Préfet de l’Eure, a été une bonne nouvelle.

Depuis, à nouveau, malgré les interventions de la Ville, accompagnée de la CASE, de la Région et du Département qui recherchent une sortie de crise pour ce dossier, malgré la présence d’un repreneur « fiable », début mars 2015, Airbus semble tergiverser prétextant que la fermeture pure et simple lui coûterait moins cher qu’une reprise.

Alerté par le maire de Val‑de‑Reuil, le Ministre de l’Industrie, Emmanuel Macron, s’est impliqué fortement dans ce dossier pour trouver dans l’intérêt des salariés une solution négociée qui puisse répondre à la double attente qu’ils expriment : préserver un savoir-faire et des compétences à Val-de-Reuil, sauver l’ensemble des emplois concernés.

Conscient du risque que ferait courir à l’activité industrielle dans toute l’agglomération, un signal d’abandon adressé à la nouvelle Région Normandie, par une entreprise européenne, en pleine croissance et fortement soutenue par l’Etat, le Ministre de l’industrie, Emmanuel Macron a rappelé aux élus de Val-de-Reuil qu’il voulait qu’une solution soit trouvée rapidement entre Cordon Electronics et Airbus.

La présence d’Airbus a symbolisé le développement de notre ville et contribué au rayonnement d’excellence de nos parcs d’activités. La centaine de salariés qui y travaillent fournissent, par leur dynamisme et les projets qu’ils portent, de l’activité à un grand nombre de sous-traitants, de fournisseurs ou de commerçants. C’est pourquoi, les élus du Conseil municipal de Val-de-Reuil aux côtés des salariés et de leurs représentants syndicaux, demandent avec la plus grande fermeté à la direction d’Airbus de tenir ses engagements, de renoncer à la fermeture du site de Val-de-Reuil et à tout licenciement, d’accepter la proposition du repreneur.

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