Théâtre de l’Arsenal – “Chiquenaudes / Romance en stuc”, Daniel Larrieu
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Deux pièces aux antipodes : la 1ère muette, Chiquenaudes, légère et bondissante qui a contribué à caractériser Daniel Larrieu comme un chorégraphe drôle à l’esprit BD tandis que la seconde, Romance en Stuc, enroulée autour d’un récit aux accents oniriques, tutoyant le romantisme.
Réactiver la danse des années 80 avec les corps d’aujourd’hui. Transmettre un « ici et maintenant ». On voit d’abord le caractère fugace des signes précis et silencieux de Chiquenaudes , conçue pour le Concours de Bagnolet en 1982. Puis la fresque théâtrale de Romance en Stuc, créée en 1985 pour le Cloître des Célestins en Avignon, une chorégraphie qui s’enroule autour d’un récit et qui expérimente la mise en scène d’un choeur antique dansé. Que reste-t-il d’une danse après une vie ? Quelles sont ses traces encore à l’oeuvre dans les corps ? Comment permettre à de nouveaux individus de les accueillir ? Comment faire pour ne pas assister, sous nos yeux ébahis à leur dissolution ?
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