Soirée poétique – Chair à Poème (Cie l’Artisan) et rencontre-lecture avec Pierre Soletti et Christine Guinard
La page vous a-t-elle été utile ?
19h – SORTIE DE FABRIQUE – Chair à poème – Compagnie l’Artisan
Etrange créature, Pouk Personne a choisi le curieux prétexte de la poésie pour te rencontrer.
Prise au piège de son costume de beauté, de sa royauté de pacotille, elle tentera tant bien que mal, rien que pour toi, de sortir d’elle-même au bénéfice d’un voyage de chair au creux du verbe : de la poésie classique à la pensée brute, de la forme au fond, du mot à l’image et autres sensations. Un chemin d’altérité, un effeuillage visuel et symbolique où le présent brûlant de la rencontre est au coeur de la performance.
La Compagnie l’Artisan sera en résidence à la Factorie du 9 au 20 décembre.
Crédit photo : Fabien Debrabandere
20h – SCENE OUVERTE POETIQUE
La scène est à vous pendant une demie-heure !
Venez lire ou dire vos mots, vos vers, votre prose ! Qu’il s’agisse de vos propres écrits ou de ceux d’un auteur que vous aimez, venez les partager !
20h30 – RENCONTRE – LECTURE AVEC PIERRE SOLETTI & CHRISTINE GUINARD
A quatre ans, Pierre Soletti dessine des poèmes à la machine à écrire. Plus tard, c’est sur les murs des villes qu’on le surprendra à peindre des signes. Descendant la rivière d’une lignée de conteurs jusqu’en Andalousie, il fait un entrée fracassante dans le microcosme de la poésie contemporaine en passant par la petite porte, comme tout le monde, et en ne retrouvant jamais la sortie ni la grande porte …
Depuis lors, il donne des lectures publiques, sculpte des copeaux de mots pour la scène, parfois pour la jeunesse dans des albums subtilement engagés. Il écrit des récits, des nouvelles, des romans, des essais, du théâtre et des chansons pour Facteur Zèbre, l’Electric Pop Art Ensemble, BLNc Charlie Brown is not dead et quelques autres privilégiés, sans jamais quitter la poésie pour autant.
Découvert par hasard alors qu’il harcelait une maison d’édition, c’est finalement sa grand mère qui le fera publier et ne cessera de le soutenir. Alcoolique espiègle, fumeur essayiste, drogué à l’eau de vie, dépressif jubilatoire, c’est en un seul souffle qu’il fait résonner une vie d’humain dans tous ses livres et chacun de ses actes.
Après des études de Lettres, Philosophie de l’art et musique, Christine Guinard enseigne les lettres classiques et le FLE. Traductrice (Journal d’un Réfugié catalan, Roc d’Almenara, Mare Nostrum), musicienne, elle voit ses textes publiés dans diverses revues littéraires (La Femelle du requin, Thauma, Tapages, Contre-Jour, Poésie première…) et contribue à des ouvrages collectifs.
Ses ouvrages poétiques, Si je pars comme un feu, l’Arbre à paroles, En Surface, Eléments de langage, Des corps transitoires, Mémoire vivante, Il y a un soir, il y a un matin, Ce qui reste, Time Lapse, Corridor Eléphant, Sténopé, Unicité, s’accompagnent parfois de photographies et ses recherches explorent souvent le dialogue entre le texte et l’image, comme dans le triptyque Mnemosyne(s), installation vidéo créée au Cent-Quatre à Paris, diffusé en Belgique et en France.
La page vous a-t-elle été utile ?