Val-de-Reuil a été retenue parmi les 200 sites à « enjeu national » qui vont bénéficier du Nouveau Plan National de Rénovation Urbaine

Parmi ses premiers déplacements organisés dans cette perspective, Mme Myriam El Khomri, Secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville, a décidé de se rendre mercredi 7 janvier dans l’Eure et de visiter la plus jeune commune de France afin d’y constater les progrès accomplis lors des deux premières opérations de rénovation urbaine (ORU, puis ANRU), dont, pour un peu plus de 100 millions d’euros, a bénéficié la « cité contemporaine ».
Le programme de travail, dont cette visite devait marquer la première étape, a été également tourné vers l’avenir. Il a jeté les bases des quatre étapes essentielles au démarrage rapide de l’opération rolivaloise : 1) désigner une équipe de maîtrise d’ouvrage et un comité de pilotage. 2) envisager ce que pourra être l’enveloppe dévolue à Val-de-Reuil, enveloppe qui avait été estimée entre 35 et 50 millions d’euros. 3) interroger les partenaires publics (Caisse des Dépôts, CAF, etc.), les collectivités locales (Agglomération, Département, Région) et bailleurs sociaux sur ce que pourra être la répartition du budget nécessaire et leur niveau d’engagement. 4) définir une liste d’opérations prioritaires.


Au titre de ces dernières, la municipalité souhaite naturellement inclure les 150 logements du Quartier du Mail, dont la rénovation a été évaluée à une dizaine de millions d’euros et qui auraient dû figurer parmi les deux premières vagues de réhabilitation entamées dès 2001, s’ils n’avaient été hors des limites administratives d’intervention de l’ANRU, la copropriété dégradée de la Garancière sur la Grosse Borne, la Maison des services publics actuellement étudiée en collaboration avec la Préfecture de L’Eure ainsi que Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, s’y était engagé, le centre commercial de l’îlot 14, entre Avenue des Falaises et Route de la Voie Blanche, pour lequel les deux équipes finalistes présenteront en mairie le lundi 12 janvier un projet déjà aidé par la baisse de la TVA à 5,5% sur les constructions de la Ville Nouvelle, son intégration dans le contrat d’agglomération Seine-Eure et son classement en zone B2 au titre de la Loi Dufflot.
