La chasse au gaspillage à l’école Louise Michel


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Les écoliers de Louise Michel mènent la vie dure au gaspillage alimentaire. Depuis plusieurs mois, ils participent à un vaste projet pour réduire le volume de leurs déchets alimentaires. Et ça marche !

Lutte contre le gaspillage alimentaire à l'école Louise Michel
Lutte contre le gaspillage alimentaire à l’école Louise Michel

10 millions de tonnes : c’est le poids de produits alimentaires gaspillés chaque année en France. Soit près de 20 kg par habitant !  A l’école Louise Michel, on a donc décidé de prendre le taureau par les cornes. Depuis l’automne, les écoliers participent ainsi à un vaste projet lancé par l’Agglomération Seine-Eure et piloté par l’association Saveurs et Savoir.
« Nous sommes partis du constat qu’il y avait beaucoup de déchets issus du gaspillage alimentaire dans les cantines »,
indique Esther Demaegdt, de l’association Saveurs et Savoir.

Un plan d’actions collectif

Dès lors, animateurs, enseignants, parents, enfants et élus ont uni leurs forces pour stopper cette dérive et mettre en place un plan d’actions.

Depuis quelques semaines, l’aménagement de la salle de restauration a été revu et corrigé. « En ré-agençant les lieux, nous permettons aux enfants de prendre plus de temps pour déjeuner et par conséquent d’être plus enclins à finir leur assiette », indique Jamila Krim, directrice du centre de loisirs des Œillets Rouges.

Un véritable plan d'actions a été mis en place
Un véritable plan d’actions a été mis en place

Désormais, les animateurs servent les enfants : ils les connaissent individuellement, savent leurs goûts, leur appétit… et remplissent leur assiette en connaissance de cause.

De nombreuses animations ont également été organisées sur les temps périscolaires et en classe pour sensibiliser les écoliers.

Quel bilan ?

L'heure est au bilan
L’heure est au bilan

Depuis quelques jours, l’heure est au bilan du côté de la cantine. Quatre enfants ont été désignés ambassadeurs anti-gaspillage. Leur mission : « rassembler par type de déchets les restes des assiettes et les peser ensuite pour évaluer l’impact de ces trois mois de sensibilisation », précise Esther Demaegdt (NDLR : les déchets avaient été pesés sur plusieurs jours avant le démarrage de l’action).

Et le constat est éloquent : les restes se réduisent comme peau de chagrin dans les assiettes.

Nul doute que cette action collective aura porté ses fruits… reste donc maintenant à maintenir le cap sur le long terme. En attendant, une chose est sûre : à Louise Michel, on ne gaspille “presque” plus !

Reste à maintenir le cap sur le long terme
Reste à maintenir le cap sur le long terme

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